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lundi 2 septembre 2013

Histoire de l'architecture


L'histoire de l'architecture est une subdivision de l'histoire de l'art qui étudie l'évolution historique de l'architecture, ses principes, ses idées et ses réalisations. Cette discipline, comme toute autre forme de connaissances historiques, est soumise aux limitations et aux forces de l'historiographie : il existe différents points de vue relatifs à son étude, dont la plupart sont occidentaux. En dehors de la valeur symbolique des constructions, la valeur d'usage associée à la technique de construction est étudiée dans l'histoire de la construction. Pour la liste chronologique des évènements les plus importants s'étant produits dans le monde de l'architecture, voir la chronologie de l'architecture.
Bien que certaines idées, certaines formes ou certains architectes ne puissent pas être classés précisément, et que le classement d'un objet ou d'un acteur puisse se faire dans plusieurs courants, cet article propose une organisation des styles de l'architecture.

Préhistoire

Article détaillé : Architecture néolithique.
La symbolique de la construction existe depuis l'âge des métaux, elle est attestée par les pierres levées partout dans le monde.
La différentiation des constructions nécessaire à l'organisation sociale des sédentaires fait naitre l'architecture par les édifices spécialisésGM 1 restant dépendants du climat local et des ressources disponibles. Les arts de la peinture et de la sculpture ( qui sont antérieurs à l'art de construire-architecture : art rupestre - art pariétal - art mobilier qui peuvent être des arts funéraires) sont intégrés à l'architecture naissante, cet élément culturel qui rassemble l'ensemble des arts, au moins ceux supportés par de la matière.
Pour les hommes dans la société concernée, l'architecture donne une destination dans son sens philosophique au lieu choisi avec des facultés de communication de l'homme avec le monde conçu.
L'objet construit peut avoir une fonction d'intermédiaire de qualité variée. Il est construit à l'emplacement choisi. Une fonction de rapprochement peut être établie. Une fonction d'isolement au contraire de l'homme-individu (par exemple le défunt) peut exister: une séparation des hommes de la société d'avec ce que représente l'objet architectural. Ce rapport s'établit par les possibilités physiques ou possibilités morales: par la possibilité de pénétration, par l'autorisation de pénétration à l'intérieur de l'objet qui a été construit, au contraire par l'interdiction faite d'y pénétrer, voire par son retrait de la vue.
Ce rapport humain s'établit aussi avec la compréhension des signes apposés sur de la matière et la compréhension des gestes que l'on voit et des paroles que l'on entend pendant le rite de construction. Puis les signes matérialisés sont détruits ou sont cachés ou bien au contraire sont portés à la connaissance humaine en permanence en les affichant à l'intérieur lorsqu’ensuite l'homme est à l'intérieur de l'objet construit. Ou par exemple exclusivement à l'extérieur de l'objet construit.
L'aspect conventionnel apparaît localement avec le temps et s'ébauchent dès lors des « styles architecturaux » (par exemple, une partie de l'architecture religieuse s'établit en utilisant l’élévation vers le ciel de la construction, une autre partie s'établit en creusant la terre).

Matériaux préhistoriques

Le bois est utilisé. La pierre est utilisée. La terre est utilisée. Les briques crues, les briques cuites sont utilisées, celles-ci pouvant être jointoyées au bitume pour des fondations et des piles selon la localité. Apparition de la céramique décorative pour constituer des motifs sur des murs.

Architectures préhistoriques

Article détaillé : Mésopotamie.
Au Néolithique, l'utilisation de briques crues en Mésopotamie dans une disposition orthogonale systématique des murs, la fabrication des peintures murales et la constitution des premiers sanctuaires à répétition de motif dans la construction font apparaître une architecture avec une marque (une symbolique) distinctive du lieu. Ce lieu constitue un espace particulier (espace associé-dédié à un dieu en Mésopotamie). La construction d'abri simple est présente dans les autres endroits pouvant abriter la vie, les autres lieux qui constituent le territoire indistinct, sans signes. Des symétries et des axes sont établis dans les constructions architecturalesGM 2. Les « niches » sont faites entre des piles (« pilastres ») incorporées dans les mursGM 2. La combinaison de salles voûtées autour de cours intérieures entourées d'enceintes défensives épaisses comportant une entrée unique est faite pour tous les édifices connus. Cette combinaison est trouvée aussi bien pour les grands palais typés par le trône, pour les temples plus petits typés par un piédestal haut dans une salle pour accueillir les divinités dans leur demeure que pour les maisons riches moins importantesGM 3. L'art de la poterie se transfère aux éléments de décor architectural des murs par le parement de briques cuites émaillées.
En Égypte, des sanctuaires sont construits en bois et terre modelée à la main, leur forme sera reprise avec de la pierre.
Pour les forteresses celtes européennes l'architecture de bois et terre ou en maçonnerie de pierre sèche qui comporte des tours de défense, par sa cohérence avec le milieu, est une architecture qui persiste à travers les époques et devient une « architecture primitive » qui coexiste avec des architectures évoluées importéesGM 4.

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