La médecine contemporaine utilise les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement à travers la prescription de médicaments, la chirurgie ou d'autres formes de thérapies. Depuis plusieurs décennies, le soulagement de la souffrance s'est également imposé comme un objectif médical à travers des solutions chimiques mais également par la relation médecin-patient.
Sommaire
Histoire de la médecine
Article détaillé : Histoire de la médecine.
Processus médical
Les étapes de l'acte médical sont formées de :- l'étiologie est l'étude des causes de la maladie ;
- la pathogénie ou pathogenèse en est l'étude du mécanisme causal ;
- la physiopathologie est l'étude des modifications des grandes fonctions au cours des maladies ;
- la sémiologie en est l'étude de l'ensemble des signes apparents. Elle est apparentée à ce qu'on nomme la clinique, opposée à la para-clinique qui sont les résultats des examens complémentaires. Face à la complexité croissante des techniques d'imagerie, il s'est développé une sémiologie des examens complémentaires ;
- le diagnostic est l'identification de la maladie ;
- le diagnostic différentiel est la description des maladies comportant des signes proches et qui peuvent être confondues ;
- la thérapeutique est le traitement de la maladie ;
- le pronostic est l'anticipation de l'évolution de celle-ci ;
- la psychologie est la partie de la philosophie qui traite de l’âme, de ses facultés et de ses opérations. La psychologie du patient est un élément important de la réussite du processus médical. Comme le dit dès 1963 l'historien de la médecine Jean Starobinski, « une médecine vraiment complète ne se borne pas à cet aspect technique ; s'il accomplit pleinement son métier, le médecin établit avec son patient une relation qui satisfera les besoins affectifs de ce dernier. L'acte médical comporte donc un double aspect : d'une part les problèmes du corps et de la maladie font l'objet d'une connaissance qui n'est pas différente de celle que nous prenons du reste de la nature - et l'organisme du patient est alors considéré comme une « chose » vivante capable de réagir conformément à des lois générales ; d'autre part, le rapport thérapeutique s'établit entre deux personnes, dans le contexte d'une histoire personnelle - et la médecine devient alors cette fois un art du dialogue, où le patient s'offre comme un interlocuteur et comme une conscience alarmée »1. Georges Canguilhem écrivait lui que « l’acte médicochirurgical n’est pas qu’un acte scientifique, car l’homme malade n’est pas seulement un problème physiologique à résoudre, il est surtout une détresse à secourir ».
Branches de la médecine
La médecine se trouve à la jonction de la science et de la technique. Comme l'explique l'historien de la médecine Jean Starobinski, « La médecine actuelle est cette science appliquée par laquelle nous agissons, directement ou indirectement, sur les processus qui se déroulent dans le corps humain. Elle est un savoir transformé en pouvoir. La médecine théorique (biophysique, biochimie, physiologie, physiopathologie, microbiologie, pharmacologie,...) établit les bases expérimentales et rationnelles d'une technique dont l'application est confiée au « praticien » »1.Sciences fondamentales
- L'anatomie : étude de l'anatomie humaine ;
- la biologie : avec la biologie moléculaire, la biologie cellulaire, la génétique, la bactériologie, la virologie, la parasitologie ;
- la biochimie ;
- la biophysique ;
- l'histologie et l'embryologie ;
- la physiologie humaine ;
- la sémiologie : l'étude des « signes » cliniques des maladies ;
- les sciences humaines en médecine.
Spécialités médicales et compétences
Par pratique
- La médecine générale ;
- l'éducation de la santé ;
- l'anatomopathologie : étude microscopique des tissus malades ;
- l'anesthésie-réanimation : l'anesthésie qui est la médecine péri-opératoire, la réanimation qui est la prise en charge des malades présentant au moins deux défaillances d'organe ou une nécessitant une technique de suppléance ;
- la biologie médicale ;
- la chirurgie : thérapeutique médicale qui comporte une intervention mécanique au sein même des tissus ;
- la médecine esthétique : type de soins visant à améliorer l'aspect plastique du patient ;
- la médecine du travail : médecine préventive consistant à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant les conditions d'hygiène du travail, les risques de contagion et l'état de santé des travailleurs ;
- la médecine d'urgence : médecine hospitalière (service des urgences) et extra-hospitalière (Samu), traitement des urgences vitales ;
- la nutrition : prise en charge du métabolisme et de l'alimentation ;
- la pharmacie : dispensation des médicaments et prise en charge pharmaco-thérapeutique ;
- la radiologie, spécialité de l'imagerie médicale.
Par type de patient
- L'andrologie : médecine de l'homme, prise en charge des maladies spécifiques du sexe masculin ;
- la gynécologie : spécialité médicochirurgicale, dont l'activité variée inclut notamment la médecine de la femme, le suivi gynéco-obstétrical et les cancers des organes génitaux féminins ainsi que des seins ;
- l'obstétrique : médecine de la femme enceinte. À noter la pratique médicale à part entière des sages-femmes, qui se consacrent à la surveillance de la grossesse normale ;
- la médecine fœtale : médecine du fœtus grâce à l'apparition de méthodes d'explorations de la vie intra-utérine (échographie, Doppler, amniocentèse) ;
- la médecine légale : recherche des causes de la mort sur un cadavre (autopsie) et rédaction d'un rapport pour la Justice ;
- la pédiatrie : médecine des enfants, domaine très large et englobant généralement la génétique clinique ;
- la néonatologie : médecine et réanimation des nouveau-nés et des prématurés ;
- la gériatrie : médecine des personnes âgées ;
- la médecine des gens de mer : médecine des marins et travailleurs de la mer.
Par organe
- L'angiologie : médecine des vaisseaux ;
- la cardiologie : médecine des maladies du cœur (électrocardiographie) et du système vasculaire ;
- la dermatologie : médecine des maladies de la peau ;
- l'endocrinologie : médecine des maladies des glandes, des anomalies hormonales, des troubles de la nutrition et des métabolismes ;
- l'hématologie : médecine des maladies du sang ;
- l'hépato-gastro-entérologie : aussi appelée gastroentérologie, médecine des maladies de l'appareil digestif dans son ensemble, incluant celles du tube digestif et celles du foie, du pancréas, ainsi que de la paroi abdominale. La gastroentérologie comprend également les activités d'endoscopie digestives, soit haute (endoscopie œsogastroduodénale), soit basse (iléocoloscopie) ;
- l'immunologie : médecine des maladies ou des troubles du système immunitaire ;
- la néphrologie : médecine des maladies des reins ;
- la neurologie : médecine des maladies du système nerveux ;
- l'odontologie : soins des dents ;
- l'ophtalmologie : médecine des maladies des yeux, de l'orbite et des paupières ;
- l'orthopédie : discipline chirurgicale traitant les affections de l'appareil locomoteur ;
- l'oto-rhino-laryngologie (ORL) : médecine des maladies des oreilles, du nez et de la gorge ;
- la pneumologie : médecine des maladies de la plèvre, des bronches et des poumons ;
- la psychiatrie : médecine des troubles du comportement ;
- la rhumatologie : discipline médicale traitant les affections de l'appareil locomoteur ;
- la stomatologie : médecine des maladies de la bouche ;
- l'urologie : médecine de l'appareil urinaire.
Par affection
- L'addictologie : médecine des dépendances, regroupant l'alcoolisme, le tabagisme et la toxicomanie (branche de la psychiatrie selon certains) ;
- l'alcoologie : médecine des troubles liés à l'alcool ;
- l'allergologie : médecine des allergies ;
- la cancérologie ou oncologie : médecine des cancers (comprenant la chimiothérapie des tumeurs) associée avec la radiothérapie : traitement des tumeurs par radiations ionisantes ;
- la diabétologie : médecine des diabètes ;
- l'infectiologie : médecine des maladies infectieuses ;
- la psychiatrie : médecine des troubles psychiques et des maladies mentales ;
- la toxicologie : traitement des empoisonnements et intoxications ;
- la traumatologie : traitement des patients ayant subi de graves blessures, généralement accidentelles ;
- la vénérologie : médecine faisant l'étude des maladies transmises par l'acte sexuel.
Types de chirurgie
- Chirurgie cardiaque
- Chirurgie digestive
- Chirurgie de la face et du cou (cervico-faciale)
- Chirurgie générale
- Chirurgie infantile
- Chirurgie orthopédique
- Chirurgie dentaire
- Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique
- Chirurgie thoracique
- Chirurgie urologique (Urologie)
- Chirurgie vasculaire
- Chirurgie viscérale
- Neurochirurgie
- Techniques chirurgicales
Divers
- Anatomie et cytologie pathologiques (voir anatomo-pathologie)
- Anesthésie-réanimation
- Biologie médicale
- Génétique
- Gynécologie obstétrique
- Informatique Médicale et Technologies de l'Information
- Médecine générale
- Médecine interne
- Médecine hyperbare
- Médecine nucléaire
- Médecine nutritionnelle (voir nutrition)
- Pathologie (pays anglophones)
- Pédopsychiatrie
- Médecine physique et de réadaptation
- Santé publique
Médecine et société
Médecine et éthique
Voir aussi :Institutions médicales
Institutions
- Les académies de médecine
- les Centers for Disease Control and Prevention, soit « centres de contrôle et de prévention des maladies »
- les hôpitaux
- les organismes de recherche médicale
- les organismes publics
- les Conseils de l'Ordre de médecins
- l'Agence européenne des médicaments (European medicines agency)
Professions médicales et paramédicales
Article détaillé : Professionnel de la santé.
On appelle profession de la santé une profession dans laquelle une personne exerce ses compétences ou son jugement ou fournit un service lié :- au maintien ou l'amélioration de la santé des individus ;
- ou au traitement ou soins des individus blessés, malades, souffrant d'un handicap ou d'une infirmité.
- Médecin
- Pharmacien
- Chirurgien-dentiste
- Sage-femme
- Masseur-kinésithérapeute
- Infirmier
- Podologue
- Aide-soignant
- Ambulancier
Études médicales et paramédicales
Article détaillé : études de médecine.
Chaque profession possède son propre cursus de formation. En plus des
études permettant d'exercer la profession de médecin dont
l'organisation varie selon les pays, on trouve donc :- les études en soins infirmiers ;
- les études de pharmacie ;
- etc.
Délimitations
La délimitation de ce qui est médecine et de ce qui ne l'est pas est source de débat.Les innovations majeures apportées par la médecine occidentale à partir du XIXe siècle (anesthésie et asepsie puis vaccination et antibiotiques au XXe siècle), ses succès, ainsi que sa diffusion à travers le monde par le biais notamment de la colonisation par l'Occident vont inciter à poser, dans la première moitié du XXe siècle, la médecine scientifique occidentale comme modèle de médecine unique au niveau mondial[réf. nécessaire]. L'établissement d'une médecine internationale conventionnelle explique l'usage de l'expression encore utilisée de « médecine non-conventionnelle » pour désigner les autres médecines.
Ce développement historique, géographique et technique implique le rejet par les institutions hors de la définition de la médecine : des médecines occidentales anciennes, notamment la médecine médiévale traitée d'obscurantiste, et des médecines traditionnelles non occidentales, y compris la plus structurée d'entre toutes, la médecine chinoise[réf. nécessaire].
Cependant, à la fin du XXe siècle, certaines limites rencontrées par la médecine « moderne » (résistance aux antibiotiques à la suite d'usages abusifs, effets secondaires chimiques, échec face à certains virus, etc.) ont amené à reconsidérer la place de médecines alternatives[réf. nécessaire].
Ce revirement s'est traduit par le développement en Occident, à échelle réduite face à la médecine scientifique moderne, de médecines alternatives, « douces », traditionnelles ou étrangères, telles que l'homéopathie, la phytothérapie, l'acupuncture, etc.
De même, toujours à la fin du XXe siècle, notamment sous l'effet de la mondialisation, les médecines traditionnelles ou non occidentales, ont vu leur place reconnue au sein de la médecine mondiale : en 2002, l'organisation mondiale de la santé a ainsi mis en place sa première stratégie globale en matière de médecine traditionnelle2.
Certains chercheurs réhabilitent de même certains aspects de la médecine médiévale occidentale. Ainsi l'historien de la médecine Roger Dachez qui met en valeur l'aspect préventif et la vision globale qu'avait de la médecine le Moyen Âge3.
Médecines « alternatives » :
- médecine chinoise
- Médecine tibétaine traditionnelle
- Médecine traditionnelle
- Médecine non-conventionnelle
Bilan : succès, échec et limites de la médecine
Grands succès
Les succès de la médecine, particulièrement de la médecine occidentale depuis le XIXe siècle, se mesure notamment par :- l'allongement de la durée de la vie ;
- la réduction de la mortalité infantile ;
- l'éradication ou la capacité technique d'éradication de très anciennes épidémies (tuberculose, peste, lèpre, etc.).
Limites, prospective
La médecine n'est pas une science exacte, et l'acte médical peut parfois affecter la personne humaine de manière négatives, par exemple via :- des « effets secondaires » ou indésirables de médicaments ou traitements, qui devront pour certains (Distilbène par exemple) être supportés par plusieurs générations. La recherche de ces effets se fait par pharmacovigilance ;
- l'antibiorésistance est due à la sélection de souches bactériennes résistantes à divers antibiotiques à cause d'un usage non résonné de ces derniers ;
- les maladies nosocomiales peuvent apparaître en hôpital à cause de la concentration de malades. La forte pression exercée par les traitements ainsi que par les désinfectants et antiseptiques sur ce « pot pourri » de germes amène à long terme à l’émergence d'agent infectieux résistants qui pourront infecter facilement les malades déjà affaiblis ;
- les résultats de maladresses, d'erreurs médicales, de défauts d'organisation, de prises excessives de médicaments ou de mauvais traitements, inadaptés. Un trouble ou une maladie est dite iatrogène lorsqu'elle est provoquée par un acte médical ou par les médicaments, même en l’absence d’erreur du médecin, du soignant, du pharmacien ou tout autre personne intervenant dans le soin. En France, 4 % des hospitalisations sont consécutives à des soins, et 40 % de ces cas seraient évitables4 Ces problèmes comprennent une partie des maladies nosocomiales dont les plus fréquentes sont les infections nosocomiales.
Perspective
- De nombreux progrès sont annoncés ou espérés dans les années à venir, en matière de santé-environnement, épidémiologie, d'allongement de la durée de vie, si ce n'est de la durée de vie en bonne santé.
- La médecine prédictive, le clonage, les cellules-souches posent des questions nouvelles en termes de bioéthique.
- Des défauts d'anticipation font que, par exemple en France, en 2025,
alors que la population aura augmenté (et la population âgée plus
encore), le nombre de médecins aura diminué de 10 % et la densité
médicale de 15 %, à la suite du non-remplacement des médecins
baby-boomers induit par les quotas d’accès aux études de médecine dans
les années 1970 à 1990.
La médecine libérale devrait perdre 17 % de ses effectifs, et le
secteur salarié 8 %, sauf en milieu hospitalier où le ministère envisage
une hausse de 4 % ; 13 % des généralistes auront disparu, contre 7 %
pour les spécialistes (ophtalmologistes, oto-rhino-laryngologistes et
psychiatres surtout).
En outre la féminisation de la profession devrait induire une augmentation du temps partiel et un déficit de postes pour les urgences, les gardes, le travail de nuit et les domaines médicaux à horaires étendus. La faible « densité médicale » augmentera aussi le coût des soins, l’impact des déplacements en termes de pollution (et secondairement de santé) et pourrait diminuer l'efficience médicale (une moindre densité médicale augmente la mortalité), d'autant plus que les patients sont plus pauvres5.
La plupart des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes, cancers qui se développent dans les cellules glandulaires du tissu épithélial de la prostate. Les cancers de la prostate progressent généralement lentement et ne produisent aucun symptôme au stade initial. Finalement, la tumeur peut s'agrandir, tout comme la mienne, la prostate, en appuyant sur l'urètre et en provoquant des mictions douloureuses ou fréquentes ainsi que du sang dans les urines. J'étais tellement mal à l'aise avec cette maladie du cancer de la prostate, alors j'ai décidé de faire une recherche en ligne sur la façon de guérir le cancer parce que j'avais beaucoup lu sur la phytothérapie, j'ai trouvé beaucoup de témoignages sur la façon dont le Dr Itua guérissait le VIH / herpès alors que le cancer était énuméré ci-dessous le commentaire. Avec courage, j’ai contacté le Dr Itua et il m’a envoyé son médicament à base de plantes par le biais du service de messagerie, puis il m’a demandé de venir le chercher à mon bureau de poste, ce que j’ai fait rapidement. J'ai contacté le Dr Itua pour lui dire que j'avais reçu mon médicament à base de plantes. Il m'a donc expliqué comment le boire pendant trois semaines. C'est ainsi que le Dr Itua Herbal Medicine a guéri mon cancer de la prostate. Le traitement prend trois semaines et j'ai complètement guéri. Le Dr Itua est un dieu envoyé et je le remercie tous les jours de ma vie. Contactez-le maintenant sur: Courriel: drituaherbalcenter@gmail.com/ info@drituahebalcenter.com. Whatsapp: +2348149277967.
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