Chaque pays dans le monde dispose de son propre système éducatif, avec un rôle traditionnellement dévolu aux parents d'un enfant (ou à leur substitut) d'amener cet enfant aux mœurs de l'âge adulte, et une intervention souvent croissante des États.
L'éducation est considérée comme un élément important du développement des personnes, d'où le développement d'un droit à l'éducation. Un système éducatif performant est donc un avantage majeur. Le programme PISA vise à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres de l'OCDE, et à élaborer des comparaisons internationales. Inversement, être privé d'éducation sera considéré comme un lourd handicap. Selon l'unesco, en 2008, vingt-huit millions d'enfants étaient privés d'éducation, en raison des conflits armés1
Sommaire
- 1 Éducation, instruction ou enseignement
- 2 Enjeux
- 3 Droit à l'éducation
- 4 Investir dans l'éducation
- 5 Les grands domaines éducatifs
- 6 Éducation formelle et éducation non formelle en France
- 7 Systèmes éducatifs
- 8 Notes et références
- 9 Voir aussi
Éducation, instruction ou enseignement
Le mot « éducation » est directement issu du latin educatio de même sens, lui-même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, « hors de ») : faire produire (la terre), faire se développer (un être vivant)2.Enseigner, c'est transmettre à la génération future un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d'une culture commune. Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet, ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation globale d'un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). Le terme enseignement, de son côté, se réfère plutôt à une éducation bien précise, soit celle 'de la transmission de connaissances à l'aide de signes'[réf. nécessaire]. « Signes » et « enseignement » dérivent d'ailleurs de la même racine latine. Ces signes utilisés pour la transmission de connaissances font, entre autres, référence au langage parlé et écrit. Le mot latin « insignis » signifie avant tout : « remarquable, marqué d'un signe, distingué ». Il y a ainsi un paradoxe étymologique à assigner à l'enseignement la tâche de développer des « citoyens responsables et égaux ».
Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner. Il est du devoir des parents d'éduquer leurs enfants et de l'enseignant d'instruire.
L'éducation ne se limite pas à l'instruction stricto sensu qui serait relative seulement aux purs savoir et savoir-faire (partie utile à l'élève : savoir se débrouiller dans le contexte social et technique qui sera le sien).
Elle vise également à assurer à chaque individu le développement de toutes ses capacités (physiques, intellectuelles et morales). Ainsi, cette éducation lui permettra d'affronter sa vie personnelle, de la gérer en étant un citoyen responsable dans la société dans laquelle il évolue.
En pratique, tout le monde est d'accord pour considérer que certains savoirs essentiels font partie du bagage minimum du citoyen, et qu'inversement il n'est pas d'enseignement possible sans un minimum de pures conventions (comme l'alphabet par exemple) et de capacités relationnelles, dont d'éducation. Instruction et éducation sont souvent confondues. Les différences, subtiles, restent la base de controverses depuis longtemps, le littré en fait foi dans son choix d'exemple pour sa définition d'éducation
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'Mais il faut remarquer que l'instruction s'enseigne, et que l'éducation s'apprend par un autre mode d'action du maître, quel qu'il soit'[réf. nécessaire].
Enjeux
L'éducation est en général considérée comme quelque chose d'essentiel, en tant que véhicule de transmission aux générations ultérieures et en tant que moyen de défense et de domination des personnes éduquées ou, au contraire, d'asservissement de personnes soumise à un « bourrage de crâne » (racisme, xénophobie, légitimation de la violence contre un ennemi, inculcation du caractère normal d'une position sociale inférieure, etc.). L'éducation comporte de nombreux enjeux éthiques. En effet, l'immigration et les diversités culturelles apportent de grands changements à notre société en matière d'éducation.Droit à l'éducation
Article détaillé : Droit à l'éducation.
Le droit de toute personne à l'éducation, a été consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (article 26), le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966 (articles 2, 13 et 143), la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (articles 1, 2 et 54), la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (articles 1 et 105) et la Convention relative aux droits de l'enfant (articles 2, 9, 28 et 296).Il est aussi présent dans la Charte sociale européenne du Conseil de l'Europe.
Lors du Forum mondial sur l'éducation de Dakar (avril 2000), un Cadre d'action a été adopté, qui « réaffirme l'objectif d'éducation pour tous formulé lors de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous » (Jomtien, Thaïlande, 1990) et engage les États signataires à réaliser les objectifs d'une éducation de base de qualité pour tous d'ici à l'an 2015, en mettant particulièrement l'accent sur l'accès de tous à l'école primaire et de l'éducation des filles. Ces objectifs ont été aussi affirmés par la Déclaration du Millénaire de l'ONU7.
Interprétation du droit à l'éducation :
La Rapporteuse du Comité des droits de l'homme de l'ONU a énuméré quatre caractéristiques de l’éducation8
- Dotations: obligation pour l’État de mettre en place un système éducatif qui ait un nombre suffisant d’écoles, de veiller à éradiquer tous les motifs de discrimination interdits par les instruments internationaux et possibilité pour les parents de choisir l’enseignement dispensé à leurs enfants;
- Accessibilité: élimination de tous les obstacles à l’accès à l’éducation pour tous les enfants d’âge scolaire sans discriminations et à des coûts raisonnables;
- Acceptabilité: normes minimales de qualité, de sécurité et de salubrité du milieu dans le respect des droits de l’homme, de la liberté d’enseignement et du contenu et des méthodes d’instruction;
- Adaptabilité: concordance des droits en fonction de l’âge, enseignement extrascolaire pour ceux qui n’ont pas accès aux établissements d’enseignement (enfants et jeunes privés de liberté, réfugiés, personnes déplacées, enfants qui travaillent et communautés nomades); adaptation de l’éducation pour qu’elle favorise l’exercice de tous les droits fondamentaux8.
Un droit reconnu au niveau international
Selon la Convention des droits de l'enfant, l'éducation est un droit garanti par les États, et doit avoir les objectifs suivants9:- Favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ;
- Inculquer à l'enfant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies ;
- Inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne ;
- Préparer l'enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité entre les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d'origine autochtone ;
- Inculquer à l'enfant le respect du milieu naturel.
Investir dans l'éducation
Article détaillé : économie de l'éducation.
L'économie de l'éducation s'est développée dans les années 1960, pour étudier l'influence de l'éducation sur le développement économique.La théorie du capital humain présentée en 1964 par Gary Becker associait l'éducation à un investissement pour l'individu, pour leurs employeurs et plus généralement pour la société. Il affirme que les savoir transmis par l'éducation améliorent directement les performances des individus. Cet investissement est alors considéré comme avantageux si les gains de productivités futurs sont plus importants que les coûts de la formation. Elle peine cependant à expliquer l'attrait de filières éducatives privilégiant la culture générale par rapport à celle proposant une formation opérationnelle des individus, à priori plus mobilisables sur le marché du travail.
Une hypothèse alternative, la théorie du signal, a donc été développée dans les années 1974 par le Canadien Michael Spence. On retrouve des idées similaires dans le rôle de filtrage assigné au système éducatif par Kenneth Arrow.
Les grands domaines éducatifs
Savoir, savoir-faire, être et savoir-être
Schématiquement, on peut distinguer quatre grands domaines éducatifs : le savoir, le savoir-faire, l'être et le savoir-être.Le savoir correspond aux connaissances intellectuelles. Les recherches en éducation relatives au savoir ont pour objectif de trouver les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d'acquérir des connaissances : observation, lecture, écriture, mathématiques, connaissances de l'Homme et de l'Environnement, métaconnaissances, ...
Le savoir-faire correspond à des compétences pratiques, à la maîtrise par l'expérience de l'exercice d'une activité artisanale, artistique, domestique ou intellectuelle. Ces compétences s'acquièrent par la pratique d'une activité et par l'apprentissage d'automatismes moteurs. Les recherches en éducation relatives au savoir-faire ont pour objectif de trouver et d'appliquer les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d'acquérir des compétences et des habiletés pratiques et/ou intellectuelles.
L'être correspond à l'état biologique, physique et psychique d'un individu. Les recherches en éducation relatives à l'existence de l'être ont pour objectif de trouver les moyens pédagogiques permettant, dans les situations éducatives, de favoriser et d'atteindre l'état d'être optimal : état de santé, de bien-être, de motivation, de confiance et de satisfaction des besoins naturels et psychiques (joie, plaisir, « liberté », « perception », reconnaissance, sécurité, justice, intégrité, authenticité, capacité, intimité, diversité, confort, créativité, affection, etc.).
Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à la société humaine et à l'environnement. Cette capacité s'acquiert en partie par la connaissance de savoirs et de savoirs-faire spécifiques. Les recherches en éducation relatives au savoir-être ont pour objectif de trouver les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d'acquérir au mieux la maîtrise d'actions et de réactions adaptées à leur organisme et à l'environnement : préservation, hygiène, empathie, contrôle personnel, comportement adéquat, respect, action collective, entraide, affirmation de soi, maîtrise, communication, gestion des conflits... La notion de savoir-être est parfois contestée car elle impliquerait une modification de l'essence et du caractère de l'individu.
Construire son savoir
La pédagogie moderne considère que la transmission traditionnelle simple (instruction) doit laisser la place à une pédagogie où l'élève construit (et non crée) son savoir lui-même. Par exemple, selon cette conception, il semble plus important qu'un élève soit capable de construire le concept de département et d'en identifier un à partir d'une carte ou d'un dictionnaire, plutôt que de connaître par cœur tous les départements sans en savoir les attributions, le fonctionnement, etc. De même, il semble plus important de savoir consulter internet ou un dictionnaire, que de connaitre par soi-même un répertoire étendu de vocabulaire, avec son orthographe correcte.Mais ce concept est contesté, avec parfois des mots très durs (terrorisme intellectuel, dressage, formatage, coterie des IUFM, ...). Il lui est reproché de porter une part de responsabilité dans l'échec scolaire et social actuellement imputé au système. Les opposants dénoncent comme artificielle, inefficace et stressante la « construction » par les élèves d'un savoir qui suppose en réalité un niveau supérieur au leur, parfois universitaire voire doctoral (exemple : construction des nombres et d'une opération aussi simple que la soustraction, en primaire, par la méthode ensembliste)10, quand elle ne suppose pas des prises de risques inconsidérés (à propos du code de la route ou autres situations potentiellement dangereuses, par exemple). Ils soutiennent que les enfants peuvent et doivent, avec non moins de plaisir et de motivation, apprendre « par cœur » et par obligation si nécessaire, sinon les départements, du moins l'alphabet, les tables de multiplication, les principales règles de toutes sortes (sociales, grammaticales, mathématiques, physiques...)11. Ces contestataires, à leur tour, se voient accusés de démarches rétrogrades et réactionnaires, de mauvaise foi, etc.
L'avenir nous montrera, par l'évaluation des résultats, la solidité de ces opinions.
Éducation formelle et éducation non formelle en France
Ces concepts résultent de textes internationaux, OMS et UNESCO notamment mais ont en France un retentissement particulier.L'éducation formelle, l'école ou l'université, n'est, et loin s'en faut, pas l'unique lieu d'éducation. C'est ainsi que la première source d'éducation reste la famille et l'entourage, avec tous les enjeux de « reproduction sociale » que cela implique. En France, Bourdieu et Passeron ont montré dans La Reproduction que le système scolaire reproduit le système social et reconduit les inégalités par le biais d'une culture scolaire insuffisante pour les classes les plus défavorisées et d'un plus grand accès à la culture que les familles les plus aisées transmettent à leurs enfants pour qu'ils accèdent en haut de l'échelle sociale.
En outre, à côté de ses missions d'éducation et d'instruction, le système éducatif est contesté pour opérer, par construction, une sélection (orientation vers des métiers, ou vers de hautes carrières administratives) : l'élève reçoit une instruction gratuite, mais il payerait cette gratuité en étant transformé en un produit relativement passif du « système (de production) scolaire ». L'école exige de l'élève qu'il s'intègre à l'institution scolaire, à travers la maîtrise d'un certain nombre de connaissances de base dont l'ensemble n'est pas toujours formalisé. D'autre part elle ne peut transmettre qu'un corpus rationalisé et fait l'impasse sur une grande partie du fond commun culturel (le « bon sens », les tabous, la communication non verbale, etc.). Enfin, malgré les progrès de la formation continue, elle ne dure qu'un temps relativement bref dans la vie d'un individu.
Pour toutes ces raisons, il apparaît utile à certains d'élargir la réflexion sur l'éducation, sans la réduire au cadre scolaire. Ainsi, l'éducation non formelle, qui apporte des compétences spécifiques à l'individu et que celui-ci ne peut acquérir (Tiehi, 1995) dans le cadre de l'éducation formelle, est notamment délivrée au sein des organisations de jeunesse.
Malgré tout cela, l'éducation a permis, historiquement, en France, à une grande partie des classes défavorisées d'accéder à un statut de classe moyenne. Pour certains, son orientation actuelle vers une professionnalisation précoce d'une partie de la jeunesse serait contradictoire avec sa finalité de culture générale des élèves pour leur épanouissement dans la société en tant que citoyen. Pour d'autres, elle peut faciliter au contraire cette intégration dans la vie sociale et professionnelle, objectif tout aussi essentiel de l'éducation.
Éducation familiale
Article détaillé : Éducation familiale.
Cette éducation est généralement accomplie par les parents biologiques de l'enfant en question12, bien que le gouvernement et la société aient également un rôle. Dans de nombreux cas, les orphelins ou les enfants abandonnés reçoivent une éducation familiale de la part de parents non-biologiques. Les autres peuvent être adoptés, élevés par une famille d'accueil, ou être placés dans un orphelinat.Éducation parentale
Article détaillé : Éducation parentale.
L’éducation parentale est, selon Pourtois (1984), une activité volontaire d’apprentissage de la part de parents qui souhaitent améliorer les interactions nouées avec leur enfant, pour encourager l’émergence de comportements jugés positifs et réduire celle de comportements jugés négatifs.Pour Terrisse (1997), elle a pour but d’aider les parents à mieux actualiser leurs potentialités éducatives, en développant leur sentiment de compétence et en utilisant le mieux possible les ressources que leur offre leur environnement.
L’éducation parentale comprend les mesures prises par l'État afin de la promouvoir, soit en donnant plus de temps aux parents pour éduquer leurs enfants, soit en leur proposant une initiation ou une formation.
Systèmes éducatifs
Article détaillé : Histoire de l'éducation.
Les systèmes éducatifs sont très variables dans l'espace et dans le
temps, l'éducation étant parfois plus adaptée aux exigences
socio-économiques des adultes (besoin de la main d'œuvre enfantine,
travail des adultes et tout particulièrement des femmes, etc.) qu'aux
besoins des enfants. Cependant, on distingue des formules à peu près
généralisées :- l'éducation se concentre sur les enfants et ne concerne que marginalement les adultes.
- pendant la petite enfance, l'éducation est prise en charge par la famille, où se fait l'apprentissage de la langue orale et des rudiments du savoir-vivre nécessaire à la vie sociale.
- pendant l'enfance (à partir d'environ 7 ans jusqu'à la puberté), prise en charge collective (au moins partiellement), pour l'apprentissage de rudiments légaux, religieux et culturels (dont, éventuellement, la langue écrite).
- pendant l'adolescence, spécialisation, par l'apprentissage chez un maître ou (non exclusif) collectivement.
Systèmes éducatifs de différents pays
Europe
- L'Union européenne s'est engagée depuis 1999 dans le processus de Bologne qui a pour but de construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Il ne s'agit pas de mettre en place un système universitaire unique mais bien de placer les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre commun.
- Voir aussi les systèmes éducatifs en Allemagne, Belgique, Italie, Suisse
Belgique
Article détaillé : Système éducatif belge.
France
Article détaillé : Système éducatif français.
Suisse
Article détaillé : Système éducatif suisse.
Afrique
Algérie
Article détaillé : Éducation en Algérie.
Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs niveaux : préparatoire, fondamental (primaire, et moyen), secondaire, professionnel et enfin l'enseignement supérieur. Il faut prendre également en compte la formation continue qui assurée par l'université de la formation continue.Asie
Japon
Article détaillé : Système éducatif japonais.
- Le système éducatif japonais est très proche du modèle anglo-saxon. Contrairement à l'Allemagne et dans une moindre mesure à la France, il n'y a pas d'orientation avant l'entrée en université. Le système universitaire étant très élitiste, les écoliers travaillent dur depuis l'école maternelle jusqu'à l'entrée en université. Beaucoup d'écoles maternelles recrutent même sur concours, les questions étant bien sûr adaptées à l'âge des enfants (concernant les formes, les couleurs et des connaissances simples sur la nature). De plus, les cours du soir (juku, 塾) sont presque une règle pour les lycéens. Le lycée ne se termine non pas par un examen mais par les concours d'entrée en université.
Chine
Article détaillé : Système éducatif de la République populaire de Chine.
- Dans la Chine, l'éducation n'était disponible que pour les familles aisées. Cependant, l'accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 apporta des décennies de révolution dans le système scolaire. Aujourd'hui, le gouvernement s'oriente vers une éducation primaire universelle et vers la formation de la main d'œuvre.
Amériques
États-Unis
Article détaillé : Système éducatif des États-Unis.
- Le système éducatif des États-Unis est décentralisé, la plupart des décisions sur les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes éducatifs sont en général établis par chaque état. Le gouvernement fédéral intervient surtout dans le financement de l’éducation.
Canada
Québec
Article détaillé : Système d'éducation québécois.
L'apprentissage des deux langues officielles du pays, soit le
français et l'anglais, est obligatoire. Le Québec étant officiellement
francophone, le français est la langue d'enseignement de toutes les
matières scolaires, sauf de l'anglais, appelé langue seconde. Cette
règle est inversée pour la minorité anglo-québécoise qui administre ses
propres écoles et seule à y avoir accès (Loi québécoise sur
l'enseignement public et Loi 101: dispositions sur la langue française).
L'école est obligatoire dès l'âge de 6 ans jusqu'à 16 ans. L'école
primaire dure six ans (soit de l'âge de 6 à 12 ans) et l'école
secondaire dure cinq ans (soit de 12 à 17 ans). Vient ensuite le cégep
(collège d'enseignement général et professionnel). Unique au Canada, le
cégep québécois permet aux étudiants d'effectuer un programme
préuniversitaire de deux ans ou un programme technique de trois ans.Argentine
- Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire diffèrent selon les provinces. Cependant, l'apprentissage de l'anglais est obligatoire dès le second cycle scolaire. Le français, l'italien, l'allemand, le portugais, et le russe peuvent également être étudiés selon les écoles. L'enseignement primaire est obligatoire, il existe autant d'établissement publics que d'établissements privés, ces derniers étant fréquentés surtout par la classe moyenne haute ou aisée.
Uruguay
Les programmes scolaires pour l'enseignement primaire et secondaire sont les mêmes dans tout le pays. L'enseignement primaire en Uruguay est gratuit et obligatoire. Cependant, il existe des écoles privées à Montevideo et dans toutes les villes du pays. Le système éducatif uruguayen est quasiment le même qu'en Argentine.Brésil
L'éducation scolaire est régie par législation fédérale (Lei de diretivas bàsicas, LDB 1996) et comporte deux niveaux : l'éducation de base (bàsica) et l'éducation supérieure. L'éducation de base compte trois étapes: l'éducation infantile (pré-scolaire), l'éducation fondamentale (primaire) et l'enseignement moyen (ensino médio). L'éducation fondamentale obligatoire et gratuite entre l'âge de 6 à 14 ans. Sa gratuité est garantie aussi à toute personne, y compris au-delà de l'âge qui correspond au parcours scolaire régulier. Le gouvernement fédéral (l'Uniâo) est le responsable pour l'offre éducative minimale aux deux niveaux. Cette offre est ouverte aux institutions créées et maintenues par initiative privée selon des conditions prévues dans la LDB. Le Fédéral compte sur les états, les municipalités et le secteur privé pour répondre la demande de services éducatifs aux deux niveaux.Mexique
Article détaillé : Système d'éducation mexicain.
Statistiques
Tableau 1 : Population entre 25 et 34 ans étant parvenue à une formation secondaire13 :
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