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Sommaire
Lectures théoriques
Pour Joffre Dumazedier, le concept d'autoformation est un concept ambigu. S'il permet d'appréhender les pratiques du sujet de ce qu'il a nommé « la société des loisirs », il a ses limites et n'est pas sans danger en ce qu'il peut alimenter le mythe d'un auto-engendrement. Jean-Jacques Rousseau, qui se revendique d'autodidaxie, avait déjà entrevu cet écueil. Sa théorie des trois maîtres (nature-hommes-choses) se rapproche de la théorisation de Gaston Pineau, qui propose un triangle de l'auto-formation reposant sur trois pôles (eco, le monde - hetero, les autres - auto, soi même). Enfin, pour le pédagogue Philippe Meirieu, « il n'y a d'apprentissage véritable qu'en autoformation ». Ces différents auteurs s'attachent ainsi à affirmer la formation comme l'acte d'un sujet désirant qui peut se former avec, contre ou sans les institutions éducatives1.Les courants de l'éducation populaire, l'université populaire, les réseaux d'échange réciproque de savoir et les phénomènes collaboratifs comme le wiki, illustrent ce phénomène important de la société du XXIe siècle.[réf. nécessaire]
Déclinaison pratique
Dans une étude de l'APEC de juin 2008 sur l'acquisition de compétences en entreprise[Laquelle ?], l'auto-formation est considérée comme une forme d'auto-apprentissage qui peut résulter de l'acquisition de connaissances formelles comme l'observation puis la reproduction mimétique de savoir-faire et savoir-être sur le terrain.Parmi les caractéristiques qui ressortent d'un échantillon d'apprenants qui ont été enquêtés, il ressort que l'auto-formation est :
- un apprentissage qui se fait « naturellement »
- liée à la personnalité de l'apprenant, à son état d'esprit
- dépendant d'une démarche active souvent informelle et peu structurée.
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